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Chapitre-3
A cet instant, je pense qu'il est nécessaire de faire une chronologie des événements.
J'ai emménagé dimanche matin, 2 semaines avant la rentrée universitaire.
Le même jour, début d'après-midi, Raymond emménage. Nous faisons connaissance.
Lundi matin, je découvre que ma douche ne fonctionne pas. Je vais prendre ma 1ère douche chez Raymond. Nous nous voyons nus.
Mardi matin, je téléphone au plombier. Il ne saura venir que la semaine suivante. Je vais donc prendre ma 2ème douche chez Raymond. Je suis de nouveau nu devant lui et prends quelques photos. Je n'ose pas refuser...
Comme depuis plusieurs nuits, l'air est étouffant. J'ai dormis nu avec juste un drap sur moi. J'ai laissé la porte de ma chambre entrouverte pour créer un courant d'air.
Nous sommes donc mercredi matin.
Mon téléphone qui me sert de réveil sonne. Machinalement, je le prends en main pour couper la sonnerie.
Mon regard est cependant attiré par une notification WhatsApp. J'ouvre l'application et découvre un message de Raymond.
"On dirait vraiment le cul d'une fille ahahaha" envoyé à 02:30
Le message est accompagné d'une photo de mon cul. Celle où je cache mes couilles et où Raymond et moi on écarte mes fesses.
A : Putain c'est quoi ce brodel !? dis-je tout haut.
Je réfléchis à 100 à l'heure : Pourquoi regardait-il mes photos si tard dans la nuit ? Ne devait-il pas les supprimer une fois envoyées à son contact au pays ? Pourquoi devait-il insister sur mon manque de virilité ?
Soudain, j'entends Raymond sortir de sa chambre d'un bon pas.
Il passe devant ma porte ouverte. Je suis toujours dans mon lit, nu, le drap jusqu'au nombril.
Raymond me fait un grand signe de la main. Il avait un jeans, une chemise à manches courtes, déboutonnée sur le haut pour montrer son large torse.
R : Salut Alex ! Bien dormis ? Il me fait un clin d'œil en souriant
A : Oui merci...
R : Je pars quelques jours. Je pense revenir vendredi soir, tard.
A : OK mais...
R : Ne t'inquiète pas pour la douche, j'ai laissé la porte de ma chambre ouverte. Tu peux y aller quand tu veux. Tu vas avoir l'étage pour toi tout seul !
Je n'eu pas le temps de répondre que Raymond partait.
R : Bye ! cria-t-il
J'étais un peu fâché sur moi même de ne pas avoir pu m'imposer dans la conversation pour aborder le sujet de la photo WhatsApp.
Me voilà seul à mon étage jusque vendredi. Silence total dans la résidence.
Après être resté dans mon lit, les yeux à regarder le plafond, je me décide de me lever.
Je suis nu dans ma chambre. Le temps me semble long. Je ne connais encore personne dans cette ville.
Décidé de quand même sortir en ville, je prends ma serviette pour aller prendre ma douche.
Étant totalement seul, je la mets sur mon épaule et me dirige vers la chambre de Raymond.
Nu dans le couloir, mon cœur accélère. Une peur primaire de croiser quelqu'un me fait accélérer le pas.
J'entre dans la chambre de Raymond et referme la porte.
Je reconnais immédiatement la légère odeur de transpiration de Raymond. Elle n'est pas dérangeante.
Je regarde autour de moi : des classeurs éparpillés, des vêtements à terre, une serviette sèche sur le radiateur et le lit est défait.
Je remarque son slip Superman à terre. Je le prends d'une main et distingue directement une forte odeur de mâle. Je le remets là où il était.
Sa penderie est ouverte. J'y jette un cou d'oeil : quelques t shirts et débardeurs, 2 jeans, 2 short de sport, des chaussettes et 1 autre slip blanc.
Un seul autre slip ? En tout et pour tout il n'en aurait que 3 ? Le superman, le blanc de la penderie et celui qu'il aurait aujourd'hui.
Ce n'est pas beaucoup, je comprends alors que Raymond n'en porte pas systématiquement.
Soudain, je remarque une petite enveloppe dépassant de la pile de ses t-shirts. Je la sors de là.
Dessus est dessiné un cœur. L'enveloppe n'est pas scellée. Je l'ouvre. J'en sors un petit bout de dentelle noire que je déplie.
C'est en réalité un string ! Un string pour femme. Je comprends alors qu'il s'agit d'un string que sa femme lui a donner pour le consoler pendant son séjour universiatire.
Je le replie rapidement, le replace dans l'enveloppe et remet l'enveloppe à sa place.
J'ai assez fouillé. Je décide de prendre ma douche et de repartir dans ma chambre.
Jeudi et vendredi ne m'ont servi qu'à m'ennuyer et me balader en ville. Rien de plus.
Vendredi soir, 23h.
Je n'arrive pas à dormir. Allongé sur mon lit, en caleçon, j'écoute les bruits de la ville entrant par ma fenêtre ouverte.
Soudain, j'entends marcher dans le couloir.
A : Raymond ?
R : Ouai c'est m... moi...
Raymond a quelque chose de différent dans la voix. je décide d'aller à sa rencontre.
Dans le couloir, Raymond se tient au mur pour marcher. Il est complètement saoul !
Il est pieds nus avec les mêmes vêtements que mardi. Sa chemise est complètement ouverte laissant voir le haut de son corps.
R : Aide moi... dit-il en titubant, Je meurs de chaud !
Raymond commence alors à défaire son pantalon, mais il perd l'équilibre et se rattrape à moi.
Il est lourd, je manque de tomber avec lui. Heureusement son pantalon est resté sur ses hanches.
A : Attends Raymond, pas ici. On va d'abord dans ta chambre. Je te tiens.
Raymond a son bras autour de mes épaules. Je sens une forte odeur de transpiration provenant de son aisselle.
Il a dû mal à marcher, même lentement. Nous passons devant ma chambre qui est restée ouverte.
R : Là ma chambre ! crie-t-il
A : Non Raymond, ça c'est la mienne...
Trop tard, Raymond entre dans ma chambre et s'assied sur mon lit.
R : Je peux avoir un peu d'eau stp ?
A : Oui attends, je reviens.
Le temps de faire l'aller-retour à la cuisine pour aller lui remplir un verre d'eau, Raymond avait retiré sa chemise.
Le voilà torse nu mais toujours en jeans assis sur mon lit.
R : Soif... merci Alex. Tu es un super pot ! Un gentil petit frère....
Il boit d'une traite son verre d'eau.
R : J'ai besoin de dormir... Dit-il en regardant mon lit.
Je comprends alors qu'il n'a pas remarqué qu'il était dans ma chambre. Il veut dormir sur mon lit !
Je me fais une raison. Je n'arriverai jamais à le mener jusqu'à sa chambre à lui. Mais je ne veux pas qu'il dorme avec ses vêtements pleins de transpiration !
A : Lève-toi doucement Raymond je vais t'aider à te mettre à l'aise.
Raymond se lève alors sur ses deux pieds en se tenant à moi. Je prends alors l'initiative de lui enlever son pantalon, heureusement déjà débouté dans le couloir.
Le pantalon tombe sur ses chevilles. Et là, je suis surpris. Raymond n'avait pas slip ! Au total, il n'en a que 2 alors ! Je suis là, accroupis devant lui, son énorme sexe sombre à 50 cm de mon visage.
Raymond ne se rends pas compte de ma surprise. Il commence d'ailleurs une petite chanson à la gloire de son énorme bite.
R : Gros anaconda ! Gros Anaconda ! T'en verra pas deux comme ça ! Gros anaconda ! Gros anaconda !...
Il fait bouger son bassin pour faire tressauter sa queue de 18cm pourtant encore au repos. Quelle spectacle à quelques cm de mon visage.
Je me relève et le pousse gentiment sur mon lit. Il s'allonge et lève automatiquement ses jambes pour que je lui retire complètement son jeans.
A : Voilà tu es mieux comme ça.
R : Merci Alex t'es trop gentil...
Et là d'un mouvement rapide il me sert dans ses bras. Je suis plaqué allongé sur son corps nu. Son sexe est contre ma cuisse.
R : Merci merci merci ....
A : De rien Raymond mais lâche moi maintenant stp...
Il me lache lentement et je me remets debout. Il ronfle déjà !
Je n'ai pas eu d'autre choix, j'ai été dormir dans la chambre de Raymond. Dans son lit.
Celui-ci avait l'odeur virile de Raymond mais je ne pu me résoudre à dormir en caleçon et dormis nu comme à l'accoutumée.
Alexandre
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