Samedi matin j'avais envie d'un mec. Plusieurs solutions s'offraient à moi, aller trainer sur un lieu de drague de la région, me taper un porno dans un sex shop avec la porte de la cabine ouverte ou encore me brancher sur un site gay. Je trouvais ça un peu trop aléatoire et, vu que j'avais très envie, je décidai de reprendre mon répertoire téléphonique pour contacter un sex friend et de préférence un que je n'avais pas vu depuis longtemps. Dès huit heures du matin, je lançai donc quelques ballons d'essai. Le premier à répondre a été Benoît.
Pour le décrire, je dirai qu'il a environ trente ans, peut-être un peu plus, qu'il est de taille moyenne, mais très massif et qu'il est pas mal tatoué. En principe, je n'aime pas trop ça, mais j'admets que ça lui va bien. Il en a un peu partout, les bras, le dos, un mollet... Ça fait un peu beaucoup d'encre pour moi, mais il a un sourire très charmant et, il faut bien le dire, c'est un très bon coup. J'aime bien son côté petit bourrin viril. En plus, il n'habite pas très loin de chez moi et je ne l'avais pas vu depuis longtemps.
Après une brève douche, je me suis habillé et rendu chez lui en métro. Il y a tout de même quelques stations et j'ai eu tout le temps de fantasmer sur ce qu'il allait me faire. Je me retrouvai donc assez rapidement en bas de chez lui et sonnai à l'interphone. Je montai dans l'ascenseur. Il habite au septième étage d'un immeuble moderne et la montée est assez lente du coup j'étais vraiment excité. Sur le palier, je vis que sa porte était entrebâillée et j'entrai dans l'appartement un peu sombre dans lequel flottait une odeur de café et quelques relents de clope. Je ne fume pas et je crains un peu le tabac froid, il le sait et je pense qu'il avait fait son possible pour que je ne le sente pas trop, mais en vain.
Benoît était là, debout devant moi en calbut. Il est vraiment costaud et j'aime bien.
"Salut... entre." Dit-il en souriant. Puis très vite, il m'attira à lui et m'ôta mon petit sweat à capuche pour me bouffer les tétons. Je bandais comme un malade. Le sentir contre moi, comme ça, alors que j'étais excité, c'était terrible. En plus, il s'est rasé le crâne et je le trouvais encore plus viril et attirant que dans mes souvenirs. Il me baissa mon jean et me débarrassa de mon boxer et de mes pompes. J'étais totalement à poil et me collait à lui.
"On va dans la chambre."
Je le précédai, ses mains sur mes épaules. Il est légèrement plus grand que moi, mais pas tant que ça et je pouvais sentir le tissu tendu de son caleçon contre mes fesses. Il me poussa sur le lit. Je tombai à plat ventre et il s'allongea sur moi en me bloquant les poignets. Je sentais sa langue dans mon oreille, sur ma nuque et mes épaules. Il me maintenait immobile et j'étais totalement à sa merci. Je bandais comme un malade et sentais ma queue qui me faisait presque mal tant mon corps entier était maintenu pratiquement enfoncé dans le matelas.
"C'est ça que tu voulais petite pute."
Son corps dégageait une chaleur très sensuelle et je sentais un peu sa transpiration qui collait contre mon dos. Je me suis souvenu pourquoi j'aimais bien baiser avec Benoît. Il est très tactile, mais vraiment directif. Il dégagea son étreinte et je me retournai tout en restant sous lui. Je me rendis compte qu'il avait ôté son boxer sans que je m'en sois aperçu. Sa bite frottait contre mon pubis. Je cherchai à l'embrasser, mais il esquiva.
"C'est moi qui décide !"
Il continua de me lécher le corps. Le coup, les aisselles... Il prenait complètement possession de mon corps et je n'avais qu'une chose à faire, me lâcher. Je commençai à gémir de plus en plus lorsqu'il mordillait mes tétons. Ses dents se firent de plus en plus instantes. C'était vraiment génial. Il me fit respirer du poppers et je me sentis partir. Il en prit à son tour et me mordit l'un après l'autre chaque téton. Je gémissais en essayant de l'enlacer, mais, tout de suite, il me bloqua les bras. Je sentis sa langue descendre le long de mon torse, mon nombril, sur mon pubis. Je bandais comme un malade, mais lui aussi. Il me lécha doucement les couilles puis se releva d'un bond sur le bord du lit en me tirant à lui.
"Suce !"
J'obéis immédiatement et je pris sa queue dans ma bouche. Elle a une taille très normale et je peux le pomper très facilement. Je passai ma langue sur son gland après l'avoir décalotté. Il tenait ma tête avec ses mains. Il a de bonnes paluches malgré sa taille et j'aime beaucoup quand il joue au "mâle" comme ça. Je le suçai donc puis lui bouffais les boules. Il bandait bien et je me disais que j'allais ramasser. Ça m'excitait encore plus. Il sniffait du poppers, m'en faisait respirer... C'était vraiment très excitant et j'avais presque envie d'éjaculer lorsqu'il m'attrapa les tétons et les pinça cruellement.
"Allez, bouffe !"
Je le suçai de plus belle. La douleur que je ressentais me rendait totalement dingue. Ma tête tournait à cause du poppers et je me sentais complètement accroc à son corps. Il me serrait encore.
"T'aimes ça, hein..."
"Maintenant, tu vas y passer."
Il me fit mettre à quatre pattes sur le lit.
"Cambre bien."
J'obéis toujours et je crois qu'il aime bien ça. Je sais qu'il aimerait me sauter sans capote, mais je ne veux pas et il respecte. Il en avait préparé une et il l'enfila rapidement puis il commença à me bouffer le cul. Je vis dans le miroir de son armoire que ça le faisait bander encore plus. Sa langue me faisait gémir. Je suis très sensible lorsqu'on me fait ça. Je m'ouvris sans aucun problème et il entra doucement en moi en me tenant par les hanches. Je sentais sa queue en moi et son pubis contre mes fesses. Il m'empoigna par les épaules et commença à me pilonner durement.
"T'aimes ça. T'es venu pour ça. Petite pute."
Mon plaisir augmenta à chaque coup de reins. Je gémissais. Je ne voulais pas reprendre de poppers de peur d'éjaculer trop tôt, mais il m'ordonna de le faire. Il restait en moi. Il variait la cadence et me tirait à chaque fois des gémissements.
"Tu vas me faire jouir."
"Tu attends. On va le faire ensemble."
Il se retira, me retourna, releva mes jambes sur ses épaules et entra à nouveau en moi en me faisant franchement crier. Il m'embrassa comme pour me faire taire. J'étais dans un état d'excitation terrible. Je sentais sa langue dans ma bouche et sa bite dans mon cul. C'était génial. Je le sentis se contracter et jouir dans la capote sans réprimer un cri. Il s'effondra sur moi quelques secondes et se redressa. Sa queue était toujours raide en moi. Il la bougea un petit peu en me pinçant les tétons.
"Branle-toi !"
Je m'astiquai tandis qu'il ne débandait pas. Je répandis mon sperme sur mon ventre et jusque sur mon torse. Il lâcha instantanément mes tétons et se retira doucement. Il enleva précautionneusement la capote et je vis qu'elle était très pleine d'un liquide blanchâtre.
"Tu avais autant envie que moi !"
"Je ne me suis pas vidé les couilles de la semaine." Répondit-il avec son air de petit macho.
Nous restâmes allongés l'un près de l'autre quelques minutes et je me calais contre son bras sur lequel un serpent dessiné semblait bouger. Il finit par se lever et me balancer une serviette en éponge sans dire un mot. Il me proposa une douche et un café que j'acceptai. Je me suis lavé et séché et je suis revenu près de lui. Il était là, en face de moi, à poil, en train de boire son petit noir. C'était un très bon moment. J'y pensais encore en reprenant le métro pour rentrer chez moi.
Chopassif
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