J'ai trente-cinq ans, marié, père de famille et je fais partie de la brigade de nuit en région parisienne. Physiquement, je suis beau gosse, bien foutu, en forme toute l'année et musclé juste ce qu'il faut grâce aux heures passées à la salle de sport. On me compare souvent à l'acteur américain Brandon Beemer. J'aime jouer de mon charme et je ne m'en prive pas.
Ah! j'oubliais... Même si très peu de personnes sont au courant, j'ai toujours été attiré par les hommes.
22h30
Nous sommes appelés, mon collègue et moi pour un règlement de conflit familial à Romainville. Nous garons la voiture de fonction en bas d'un immeuble en piteux état. L'ascenseur étant en panne, nous empruntons les escaliers.
C'est la femme qui nous ouvre. Elle a un coquard à l'œil droit. Elle pleure et semble soulagée de nous voir. Nous lui demandons où se trouve son mari. Elle montre une porte au fond du couloir. Je décide d'y aller pendant que mon partenaire tente de calmer l'épouse.
Je tambourine à la porte mais le rustre refuse d'ouvrir. Après maintes palabres, il consent à me laisser entrer. La pièce est plongée dans la pénombre, on n'y voit presque rien. Il referme la porte derrière lui et me saute dessus. Je suis surpris, d'autant que le mec pèse le double de moi. Une lutte s'engage, j'essaie de crier mais il me bâillonne la bouche avec sa grosse pogne. Je devine qu'il est massif, plus de 130Kg avec un ventre bedonnant. Il m'étouffe sous son poids, je tente de le résonner mais il me décolle une gifle et me dit d'une voix dure et virile.
- Putain, vous sortez d'où? C'est ma pute qui vous a ouvert? Ben puisque t'es là, tu vas la remplacer.
Il se saisit de mon arme de service et la pointe dans ma direction. Il allume la lumière et je découvre un mastodonte africain qui n'a pas l'air de vouloir plaisanter.
- Connard de flic, si tu veux pas que je te bute, tu vas m'obéir.
Je suis anéanti. Mon binôme m'annonce à travers la cloison qu'il emmène la femme aux urgences et qu'il revient aussitôt après. Bon sang, il va me laisser en tête à tête avec ce détraqué!!!
Une fois seuls, il m'intime l'ordre de me lever. Il s'assoit sur le lit qui grince.
- Fais-moi un strip-tease, salope!
J'hallucine!!! Ce type est complètement cinglé, il veut que je me foute à poil devant lui. En même temps, vu son regard allumé et l'arme qui me vise, je ne puis qu'obtempérer. Je commence à dégrafer mon gilet pare-balles.
- Pas ça, connard! Uniquement le bas.
Je déboucle ma grosse ceinture sécuritaire, celle qui contient mon étui, mes menottes, ma bombe lacrymogène et mes cartouches. J'attaque ensuite la braguette de mon pantalon bleu marine que je fais glisser à mes pieds, bientôt suivi par mon boxer. Je me sens tout con, le cul à l'air face à ce mec chelou. Il lorgne sur mon sexe de belle dimension qui pendouille entre mes cuisses.
- T'en as une grosse pour un blanc. Tourne-toi, que j'admire ton boule!
Je me tourne et lui montre mes belles fesses poilues.
- Bouge un peu, que je vois de quoi t'es capable.
J'ondule du bassin comme les filles du Crasy-Horse. Il siffle d'admiration.
- Putain, ben dis-donc, dans la police on sait donner de sa personne.
Il s'approche et glisse une main dans ma raie. Ce simple contact me fait frissonner.
- Écarte ton cul. Donne-moi envie.
Je saisis mes miches à pleine main et sépare les deux globes. Mon fêlé du cerveau a une vue imprenable sur ma pastille sombre et humide. Alors qu'il me demande de me pencher en avant, je sens un doigt inquisiteur farfouiller à l'intérieur. Je me crispe par pur réflexe mais reçois une tape qui m'arrache un cri.
- Pas de ça ici, sale pute. Je vais vous dresser, moi, putain de flicaille.
Il introduit une phalange qui passe la fine barrière de mon œillet. Il tourne, vrille, jusqu'à trouver ma prostate qu'il stimule en la griffant. Cette caresse soudaine m'arrache une plainte sonore.
- Ouais, t'aimes ça, hein, te faire embrocher comme un poulet.
Il a trouvé mon point G et s'acharne dessus jusqu'à ce que je lui crie de continuer.
- Dis-le alors, que t'es un enculé de flic.
- Oooh,... Oui, putain,... ouiii, je suis un enculé de flic.
- Et tu veux quoi?
- Je veux que tu me fasses jouir...
- Va falloir demander mieux que ça.
S'il vous plaît, monsieur, faites-moi jouiiiiir!!!
Et je décharge contre le mur sous sa caresse démoniaque. Le timbré est fier de lui. Un black vient de soumettre un keuf par la simple force de son doigt. Il le ressort et me le présente devant la bouche.
- Suce!
J'entrouvre les lèvres et nettoie son majeur maculé de matières douteuses. J'entends alors mon partenaire rappliquer. Je me rhabille en vitesse et ouvre la porte précipitamment.
Il semble surpris de me trouver encore dans la pièce.
- On y va. La femme refuse de porter plainte.
Je suis mon coéquipier, soulagé. Dans tous les sens du terme.
*******
23H55
On roule tranquille direction Les Lilas quand soudain on voit deux jeunes sur un point de deal. Il est tard mais ça ne les empêche pas de s'adonner à leur petit trafic. Ils se moquent de savoir s'ils sont visibles au vue et au su de tous. Nous, à la BAC, on a l'œil pour les repérer. Fabien, mon binôme, pile net et sort du véhicule.
''Chacun le sien!'', me lance-t-il avant de courser l'un des deux. Je me lance à la poursuite d'un jeune d'une vingtaine d'années. Malgré mon équipement, je ne mets pas longtemps à le rattraper. Je le serre sous un porche et le retourne contre le mur sans ménagement. Il ne fait pas fier, le kéké, avec sa sacoche Gucci, sa casquette Prada et son survêt Hugo dernier cri. Il a sur lui pour au moins neuf cents euros de fringues, sans parler des bijoux et des Nike Dunk Low.
Il ne dit rien pendant que je le palpe. C'est un rebeu des quartiers Nord, un jeune dealer à la petite semaine. On ne va pas le ramener au poste, de toute façon le juge lèvera sa garde-à-vue dès le lendemain matin. J'ai bien envie de lui donner une bonne leçon, histoire de lui montrer qui commande.
Je l'oblige à écarter les jambes. Il s'exécute sans protester. Je vois son petit cul bien moulé par le bas de jogging. Les images de l'autre taré me reviennent à l'esprit. Il m'a bien fait jouir, le gros, mais je suis encore chaud. Je passe mes mains sur le haut du corps en m'attardant sur ses tétons que je presse un peu. Mon jeune arabe paraît surpris mais ne bronche pas. Je glisse une main sous le survêt. Il ne porte rien dessous. Il est bien foutu, ce petit con. Il doit s'entretenir, c'est sûr. Glander toute la journée, ça permet de garder la forme.
Je le retourne et l'éblouis avec ma lampe-torche. Il cligne des yeux mais je m'en fous, ça me permet de l'observer de plus près. Putain, pas mal, le mec. Il est d'une beauté à couper le souffle avec un regard doux et envoûtant, de belles dents blanches et un sourire narquois qui attend une bonne grosse pelle. Bordel, je vais avoir du mal à assurer mon taf. Ma queue se réveille dans mon calbut et il faut que je la remette en place si je ne veux pas passer pour un gros vicieux pervers. Le jeune s'est aperçu de mon état et tente le tout pour le tout. Il avance une main fine et effleure l'énorme bosse qui menace de faire péter ma braguette.
Je le repousse et lui ordonne d'enlever sa veste. Il s'exécute de façon maladroite. Le faisceau de ma lampe parcourt le haut du corps. Mes doutes sont bien fondés. Il a un torse imberbe et luisant, des pectoraux saillants avec deux petites tétines brunes que j'ai déjà envie de sucer. Il pue le sexe...
Son bas de survêt est super moulant et je capte une belle bosse. Il a l'air bien monté, même au repos. Je crève d'envie de lui mettre la main au paquet mais il faut que je me calme. Je suis en service et j'ai déjà failli me faire griller en début de soirée. J'ai pas envie de passer pour la tarlouze du commissariat. Mais ce con revient à la charge.
Il se retourne et, prenant appui contre le mur, adopte une position équivoque. Il écarte généreusement les cuisses tout en poussant ses belles fesses vers l'arrière. Ce petit caïd est clairement en train de m'allumer. Putain, il me fait baver à mort, son boule m'affole et je dois faire un gros effort pour me concentrer et garder la tête froide. Par contre, j'accuse une gaule de première. J'ai une folle envie de le culbuter à l'horizontale sous cette porte cochère.
Voyant que rien ne vient, il pivote sur lui-même et se retrouve à nouveau face à moi. Je le tiens à distance et éclaire en alternance ma braguette puis sa bosse dans le survêt. Il ne moufte pas mais je sais qu'il ne manque rien du spectacle que je lui donne à voir. Je commence à le narguer en pressant mon autre main sur le haut de ma cuisse, là où le dard déforme la toile. Il faut que j'arrête de porter ce vieux pantalon d'uniforme, il est trop serré mais je suis tellement fier quand certains me reluquent à la dérobée. Et puis, aux dires de ma femme, il me fait un cul d'enfer!
Soudain, je braque ma torche sur son visage. Il transpire un peu et je le sens comme tétanisé par la situation. Je reporte le faisceau sur son entrejambe. Son jogging fait le chapiteau. Mazette, faut pas le laisser dans cet état! Je m'avance tout contre lui, l'oblige à écarter encore plus les jambes puis lui prends la main que je plaque sur ma queue. C'est trop bon. Je ferme les yeux, la tête un peu en arrière et la bouche entrouverte. Mon jeune dealer a repris du poil de la bête. Il s'évertue à me masser le chibre, le faisant gonfler au point de déformer tout le côté droit. (oui, on est plutôt porté à droite, dans la police). Il est chaud, le rebeu. Un régal. Son pouce fait des petits cercles concentriques sur mon gland décalotté qui frotte contre le fin tissus en polyester. Ce salaud y met toute sa science, si bien que je finis pas tâcher mon slibard puis mon uniforme. Je mouille comme un femelle. Heureusement qu'on nous oblige à porter des pantalons foncés dans la police, sans quoi j'aurais du mal à expliquer toutes ces tâches suspectes à chaque retour de mission.
De mon côté, je ne reste pas inactif. Je descends le haut de son jogging à mi-cuisses puis tire sur son boxer. Et là, je découvre le meilleur de l'homme: une belle bite bien tendue avec un gland sombre où perle déjà un peu de mouille. Je l'astique tranquille et éclaire son visage qui décolle de plaisir. Il a les yeux mi-clos et sa belle gueule d'ange me ferait presque dérailler. Il m'a mis dans un tel état que je serais capable de tout lâcher dans mon froc tant cette pute me chauffe. Je continue de le branler tout en mettant un index contre ses lèvres pulpeuses. Mon petit caïd ouvre la bouche et me le suce comme s'il mimait une pipe que je rêve de lui faire.
Il capte le message et s'agenouille face à ma queue. Je la sors difficilement du pantalon et la présente à mon nouveau pote. Il est impressionné par la taille. Je devine son appréhension, pas sûr qu'il veuille poursuivre. Je le prends par les cheveux et le pousse vers mon pieu. Il lève la tête, suppliant, mais mon regard noir qui impose le respect et la soumission l'anéantissent. Je l'oblige à prendre ma bite dans sa bouche de suceuse et je laisse faire. C'est le pied total! Il s'applique du mieux qu'il peut. C'est un pipeur né, sa langue est douce et travailleuse. Il creuse les joues pour m'aspirer les premières gouttes. Je suis au bord de tout cracher et comme j'adore les faciales, je ressors de sa caverne et l'oblige à garder la bouche grande ouverte. Je lui envoie une bonne dose de crème qu'il essaie d'avaler. Mais quand je jute, je fais pas semblant, y a du volume! Ça lui coule sur le front, les joues, le menton,... pour finir sur son jogging.
Je range le matos après m'être essuyé sur son t-shirt puis lui ordonne de décamper. Il ne se le fait pas dire deux fois et détalle comme un lapin. Bon, la soirée démarre bien. Déjà deux vidanges... Et la nuit ne fait que commencer.
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00H13
Nous sommes appelés en renfort pour tapage nocturne. On fonce sur Coubron, une commune plutôt aisée, et nous arrivons peu après aux abords d'une propriété privée où sont déjà présents nos collègues de la Nationale. C'est une villa bourge située en périphérie de la ville. Les voisins se plaignent de nuisances sonores depuis trois jours. Arrivés à l'entrée, on comprend que les gars sont débordés. Ce n'est pas une fête mais une rave party avec des dizaines de types et de filles à tous les étages qui baisent ou se droguent. Il y en a même qui font les deux dans la piscine.
Le commissaire divisionnaire nous laisse sur les lieux, Fabien et moi. Il repart avec son équipe sécuriser la zone. En fait, son objectif est d'empêcher d'autres groupes de jeunes de venir grossir le flot de junkies déjà présents.
On prévient le central par radio de nous envoyer des renforts puis on prend chacun un étage. Je me charge du premier. C'est là qu'ont lieux les réceptions d'ordinaire. La porte s'ouvre sur une immense salle richement meublées. Une cinquantaine de jeunes sont affalés sur les sofas, les tapis, le grand balcon et même sur une commode style Louis XVI.
La pièce est enfumée au possible. Ça boucane dur, on n'y voit pas à un mètre tant le fog est dense. Ça picole pas mal également, à en juger par le nombre de bouteilles qui jonchent le sol. D'ailleurs, y a pas que les canettes de bière ou les verres de rhum qui traînent par terre, on trouve surtout un enchevêtrement de jambes, de bras, de foufounes baveuses et de pieux luisants. Un vrai baisodrome!
Bordel, je sais pas si c'est la fumette que je suis obligé d'inhaler ou ces corps dénudés qui baisent à la chaîne mais j'ai une gaule d'enfer. Et même si personne ne fait attention à moi, le devant de mon pantalon d'uniforme fait le chapiteau. Faudra que je finisse par jeter ce putain de falzar, c'est plus possible pour aller bosser!
J'enjambe des corps complètement mêlés. Certains tentent de me retenir en m'agrippant les mollets, d'autres remontent jusqu'à ma braguette qu'ils essaient de baisser. Je suis obligé de les repousser à chaque fois mais cette atmosphère de partouze géante me met dans tous mes états.
J'avance tant bien que mal en direction du balcon, quand j'avise dans un coin un couple de blacks qui forniquent à l'écart. Pas partageur, le mec. Pourtant, il me fait signe d'approcher. Il est debout contre le mur et sa nana lui pompe le dard. Je ne peux pas voir clairement s'il est bien monté à cause de la fumée mais lorsque je me retrouve à un mètre d'eux, je crois défaillir.
Putain de putain, c'est pas une queue qu'il a entre les jambes, c'est un bazooka!!! Il sourit en voyant mon état de sidération et m'invite à approcher. Bordel, je suis bien monté mais là, il bat tous les records. Ma parole, il s'est fait greffer une bite de poney!
- Trente-un par huit, m'avoue-t-il en tirant sur son joint. Tu veux la goûter?
Putain, si je veux la goûter!!! Je veux me la carrer dans le cul, oui! Et l'autre conne qui continue à le piper, elle voit pas qu'elle y arrive pas, la gourde?!
- Vous pouvez partager. Y en largement pour deux.
Et sans même m'en rendre compte, me voilà à genoux en train de téter ce poteau télégraphique en compagnie d'une noire qui me regarde bêtement, complètement défoncée. Elle a même pas vu que je portais l'uniforme. Elle me tend le gland énorme et m'invite à le laper. Bon, elle est partageuse, c'est déjà ça. On l'astique de concert, chacun de chaque côté. Parfois nos lèvres se touchent et elle en profite pour me saliver les amygdales. Salope jusqu'aux bout des ongles, la pouffiasse.
Je sais que je ne devrais pas faire ça, que c'est hyper risqué et que si on me découvre en train de sucer une queue au lieu de faire mon taf, je peux dire adieu à ma carrière au sein des forces de l'ordre. Mais bordel, cette trompe d'éléphant est trop tentante, c'est la première et sans doute la dernière fois que j'aurais la possibilité de jouer avec. Impossible de laisser passer l'occasion. À cet instant, ce n'est plus mon cerveau qui résonne mais mon cul. Je sens que je mouille rien qu'a sentir ce monstre palpiter au fond de ma gorge. Et encore, je ne peux en gober qu'un tiers...
La nana s'impatiente, elle aussi voudrait en profiter et reprendre son bien. S'en suit alors une lutte pour l'accaparement de cette pièce unique. Je suis proche de la victoire quand le gars m'oblige à remonter. Il tâte mon entrejambe et constate avec satisfaction que je mouille comme un jeune puceau.
-T'as trempé ton pantalon. Donne-lui ta queue à sucer, cette salope va te la nettoyer.
Je n'ai même pas besoin de faire quoi que ce soit que déjà, une main leste déboucle ma ceinture utilitaire et s'attaque à ma braguette. Une bouche affamée s'empare de mon mat et l'engloutit avec voracité.
- T'es bien monté pour un blanc. (ouais, on m'a déjà fait la remarque, aujourd'hui) elle va se régaler, la garce.
Il repousse une nana qui voulait participer et un mec (pas mal, d'ailleurs!) qui cherchait à débaucher notre suceuse. On dirait que la pièce s'est encore remplie car la fumée se transforme en brouillard et les gémissements sont plus nombreux. C'est fou comme un environnement de luxure peut faire perdre la tête. Jamais je ne me serais cru capable de m'afficher avec tout mon équipement d'intervention dans une partouze géante et d'y participer. Je tente de retrouver mes esprits mais mon beau black se colle à moi et me roule une pelle bien baveuse. C'en est trop, je réponds à son baiser et laisse courir mes mains sur son corps d'athlète. Il doit avoir sensiblement le même âge que moi, autour de la trentaine, son torse est puissant, finement musclé. Sa peau, couleur chocolat dégage une légère odeur musquée. Il transpire un peu et ses yeux sombres sont injectés de sang. Il tremble quand il plonge sa main dans ma raie. Je trésaille, la camée croit que c'est parce qu'elle me lèche les roustons, tu parles...
Mon black me retourne contre le mur, les mains bien en avant, un peu comme lors d'une fouille au corps. Je sens qu'il va me fouiller bien profond. La chaudasse en dessous, ne comprend pas trop. Elle bave des litres de salive. Son mec m'écarte les fesses et l'oblige à me lécher l'intérieur. Putain, elle sait y faire, la meuf. On sent qu'elle a des heures de vol au compteur. Quand il estime qu'elle m'a suffisamment préparé l'oignon, il l'a pousse et se positionne derrière moi. Elle revient sur ma tige qu'elle tète avec gourmandise.
Ça y est, le grand soir est arrivé. Je vais me faire remplir par une bite de cheval. J'appréhende un peu. Comment je vais être après... Merde, j'ai pas fini mon job et puis, quelle sera ma réaction face à Fabien une fois seuls dans le croiseur. J'ai peur qu'il ne remarque quelque chose. Mon blackos a intérêt d'y aller mollo, faudrait pas qu'il me déboîte trop le cul, ce petit con...
Mais je n'ai pas le temps de le prévenir qu'il présente son bout à l'entrée de ma rosette. Il se penche à mon oreille et devient bestial.
- Tu la veux?
- Putain, oui... Vas-y, merde, on n'a pas toute la nuit. Les renforts vont arriver.
Il introduit l'extrémité de son gland et force le passage. Putain, que c'est gros, ça m'arrache un hurlement de douleur.
- C'est ça, ma belle. Couine ton envie. Tu veux un bon coup de queue, c'est ça?
Pour toute réponse, je projette mon boule en arrière et m'empale de moi-même sur son énorme barreau.
« HAArrgghh!!! » Je beugle ma race tant la douleur est intense mais mes cris se perdent dans le brouhaha des plaintes et des rires idiots. La faune qui nous entoure est complètement défoncée et les lignes de shoot succèdent aux alcools forts.
Il s'encastre jusqu'à la garde. Je sens ses roupies claquer contre mes fesses. Bordel, j'ai trente-un centimètres au fond des boyaux. Il est tellement stone qu'il m'encule sans douceur. Je gueule comme un veau qu'on mène à l'abattoir. Sa copine vient me laper le trou ainsi que sa matraque à chaque passage, pensant atténuer ma douleur.
- Ton cul est trop bon à sauter, mec. Tu voulais de la bite, ben, maintenant tu l'as.
Il me perfore pendant dix bonnes minutes. Je suis tellement excité que je ne débande pas. Je commence à perdre la raison, moi aussi.
- Putain, que c'est bon... Vas-y plus fort. Troue-moi le cul!!!
Il est déchaîné derrière moi, il me machine comme si c'était sa meuf. À chaque poussée, j'en redemande. Il me dit qu'il en a baisé des mecs mais que je suis le premier qui prend aussi bien sa bite de mammouth. Il m'enfonce son manche le plus loin possible, manquant me faire tourner de l'œil sous ses coups de boutoir. Il me fouraille encore cinq minutes sans tendresse ni douceur. Il est en mode pilotage automatique, le regard perdu dans le vide.
Il finit par m'inonder le fion en tirant sur sa sèche. J'ai juste le temps de jeter la nana qui faisait reluire la crosse de mon arme de service, que je tombe nez à nez avec Fabien, encadré par deux toxicos qu'il tient par le paletot.
En me voyant le froc sur les genoux et le cul à l'air, il a un mouvement de recul. Je peux lire l'incompréhension dans son regard.
******
1H45
- Alors, t'es pédé?
La question fuse après un bon quart d'heure de silence. Nous roulons sur la nationale, attendant le signal radio qui nous enverra sur une nouvelle intervention. Je suis mal. Mon collègue conduit comme un automate, sans le moindre regard vers moi. Je m'en veux, je me suis fait griller comme un bleu. Je voudrais pouvoir lui expliquer ou tout au moins trouver une excuse bidon mais je reste paralysé sur mon siège passager. Mon futur défile en accéléré devant mes yeux: renvoi de la police, procès pour exhibition, divorce à venir avec garde alternée des enfants et enfin, coming out forcé auprès de ma famille et de mes potes...
Je sens mon trou palpiter. Putain, faut que je serre les fesses. Mon black m'a saturé le fion de son jus qui commence à couler. Faudrait pas aggraver mon cas et tâcher le siège, bordel, il y a d'autres collègues qui s'assoient à cette place, tous de bons pères de famille qui n'apprécieraient pas de coller leurs fesses contre du sperme séché déposé par une tarlouze de la BAC.
- T'as aimé, on dirait.
Il revient à la charge. Je décide de faire la sourde oreille.
- T'as toujours son jus?
Je tourne la tête dans sa direction, à la fois choqué et surpris. Où veut-il en venir? Il me cherche... Ou alors, il me teste. Il veut peut-être en savoir plus. Je romps le silence et décide de passer à l'attaque.
- En quoi ça t'intéresse, t'es homo toi aussi?
C'est son tour d'observer un temps de pause. Il finit par répondre sans gêne.
- Moi non, mais j'adore bouffer les culs.
PUTAIN!!! J'hallucine. Mon partenaire avec qui je partage toutes mes rondes de nuit est en train de me proposer un deal. Son silence contre mon boule. Il ne dit plus rien mais sort de la Départementale 136 et se dirige en direction du bois de Bernouille. Il existe un petit lieu de drague gay dans l'une des allées. Nous faisons souvent des virées nocturnes pour s'assurer que tout va bien et pour se foutre de la gueule des ces pédales qui viennent se faire mettre en pleine nuit. Quand on rapplique avec gyrophare et sirène, ils détalent comme des lapins.
C'est encore le cas ce soir. À la vue de notre voiture de fonction, les phares s'allument et les moteurs mugissent. Certains sont en panique totale et calent devant nous. D'habitude, ça nous fait bien marrer mais aujourd'hui, Fabien est sérieux comme un pape. Il a une autre idée en tête. Il gare le véhicule un peu à l'écart mais laisse le gyrophare allumé sur le toit. La lumière bleue métallique éclaire les alentours de façon surréaliste.
- Descends et fous-toi contre le capot, le cul bien en évidence.
Je n'ai pas le choix. Je sors et plaque mon ventre contre la tôle chaude du moteur. Il me fait écarter les jambes puis entreprend de me déboucler ma lourde ceinture avant de zipper ma braguette. (bon sang, le nombre de fois où elle a été baissée celle là, depuis ma prise de fonction...)
Il vire mon froc et mon slip avant de me peloter un peu les fesses. Il passe un doigt dans ma raie. Il constate qu'elle est toute humide et pour me le prouver, me demande de lui lécher l'index. Il a un goût de sperme froid. Il m'oblige à me plaquer contre le capot, la tête près des essuie-glaces. Il s'accroupit au niveau de mes cuisses et m'ouvrir les globes en deux. Je sens sa langue clapoter dans mon trou. Il gémit de plaisir et me dit que c'est bon. J'aime la sensation de sa bouche qui aspire le foutre de mon black, il s'emploie à bien me nettoyer en léchant chaque pli de mon œillet défoncé. Les bruits de succion ont attiré un curieux. Je peux voir ses baskets dans la pénombre. Je tente de me relever mais Fabien me maintient fermement allongé. Je l'entends discuter derrière mon dos.
- Tu veux l'enculer?
Aucune parole ne sort de la bouche du gars mais je devine son étonnement. On lui propose de baiser un flic en uniforme sur le capot d'une voiture de police, le tout avec la bénédiction de son collègue. Il doit vivre un véritable conte de fée.
- Alors, t'en penses quoi de son cul?
Pour toute réponse, je sens un gland énorme qui appuie sur ma pastille. Bordel, il est en train de me vendre au premier venu. Je serre les fesses mais mon black m'a tellement ouvert avec son barreau de chaise, que la queue glisse sans problème jusqu'à ma prostate. Je ne peux m'empêcher de gémir.
- Tu vois, elle aime ça cette pute.
C'est dégradant d'entendre mon partenaire parler de moi en ces termes. En même temps, la bite qui me ramone me fait grimper aux rideaux. Elle est beaucoup moins grosse que celle du négro mais le type sait remarquablement bien s'en servir. Il la trempe dans mon trou saturé de sperme et à chaque poussée, je sens mon anus s'élargir pour accueillir son énorme prune. Bientôt je peux sentir les dents de sa fermeture éclair qui grattent contre mes couilles. Il a enfoncé tout son sexe en moi et me pilonne en cadence.
''Ooohh...'' je suis surpris d'entendre ma propre voix si érotique. L'homme au dessus de moi, enfonce ses hanches dans mon cul, savourant la sensation chaude et douce de mes entrailles. Il se colle à mon dos et glisse ses mains sous mon gilet pare-balle. Je sens ses doigts s'accrocher à mes mamelons, ils les triturent à travers l'étoffe du t-shirt. Putain, il m'excite grave. Il les pince et les tire pendant qu'il me baise tout en douceur. Il me fait l'amour comme à une femme. Je sens ses lèvres m'embrasser l'arrière du cou puis remonter jusqu'à mes oreille pour en mordiller le lobe, pareil à un félin qui soumet sa femelle. Je tourne la tête au maximum et malgré l'inconfort de la position nous nous galochons comme deux collégiens. En même temps, je le sens creuser en moi plus profondément, il commence à accélérer... Sa langue me fouille le palais et me crache des litres de salive. Je gémis comme une pucelle en manque et je cambre mon cul bien haut pour en prendre le maximum. Chaque poussée est un délice, j'écarte bien grand mes deux globes pour une meilleure pénétration.
C'est sans vraiment savoir ce qui m'arrive, qu'un nouvel orgasme me fait décharger pour la troisième fois, écrasé contre le capot de notre voiture de fonction. Mon jus s'écoule le long de la carrosserie. Le type, derrière moi, ressent les contractions de ma rondelle contre son chibre à chaque giclée. C'est le moment qu'il choisit pour jouir à son tour. Il m'inonde de sa crème abondante puis se retire et remonte mon slip non sans avoir au préalable passé le tissus entre mes fesses humides afin d'éponger l'excédent qui coule entre mes cuisses.
Une fois parti, je m'attends à ce que Fabien vienne me nettoyer mais ce dernier est en grande discussion avec notre répartiteur. Il raccroche la radio et vient me secouer alors que je plane à deux mille...
- Magne-toi, on est appelé en urgence Aux Mureaux.
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3H17
Le quartier du Bougimonts est classé QSN (Quartier Sensible de Non-droit). On y pénètre uniquement encadrés d'un cordon de CRS. Ce sont des lieux de violences urbaines, de fusillades et autres règlements de compte. On y dénombre des magouilles en tout genre. Du trafic de stups à la prostitution de mineurs.
Si on est appelé en renfort, c'est que ça doit chauffer. Effectivement, la cité semble en état de siège. Ça brûle de tous côtés et les mortiers pleuvent comme le poing. Nous sommes déployés avec la Section de Protection et d'Intervention (la SPI). Ce sont de rudes gaillards, rodés à ce genre d'intervention. Ils ne paniquent pas et obéissent aux ordres sans état d'âmes, dans leur métiers, ils en ont vu d'autres. On les suit à distance, protégés par leur grands boucliers. Soudain, une manœuvre imprévue disloque le groupe et je me retrouve isolé avec deux CRS qui tentent de forcer le barrage tendu par les malfrats.
Ils se défendent bien, donnent des coups de matraque, reçoivent des cocktails Molotov en retour, essaient de dégoupiller leurs grenades de désencerclement mais le nombre est trop important. Ils finissent par succomber et sont transportés dans une tour.
Quant à moi, il y a longtemps qu'on m'a maîtrisé et désarmé.
On nous traîne dans les sous-sols et nous sommes jetés comme des chiens sur une rangée de matelas miteux couverts de tâches suspectes. Déjà, quelques jeunes commencent à virer leurs fringues et se chauffent entre eux en vue des festivités futures. Je me demande bien ce qu'ils nous veulent, jusqu'à ce que je lise sur l'un des murs:
''ICI ON NIKE LA POLICE''
FIN
Ceven X
hellocevenx@gmail.com
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