Chapitre-1
Vendredi 15h29, Bientôt le week-end. J'avoue que j'ai hâte de retrouver mon pote pour passer la soirée ensemble. 5 jours que j'attends ça, et je commence à avoir les hormones qui me travaillent.
Je me présente, je m'appelle Léo, j'ai 27 ans, 1m92, 78 kilos, pas très musclé mais bien dessiné sec. Cheveux bruns courts et yeux verts, j'ai une belle bite de 19cm recouverte d'une belle touffe et un joli petit cul bien bombé tout lisse qui fait retourner pas mal de mecs. Mais bon, je suis un actif pas bourrin mais presque. Dans la vie, je suis gestionnaire d'une petite étude d'architectes dans Paris 3-ème.
19h13, après le boulot, je file chez moi et me prépare en attendant un appel d'Anthony qui a la mission de gérer la soirée.
Anthony, c'est mon ami d'enfance. Tous les deux, on se voit souvent et on va draguer les mecs ensemble. Antho, c'est le gay mate de peau, brun, yeux marrons, 1m83 pour 85 kilos. Il est super sportif et très musclé. Cela lui sert dans son taf. Du haut de ses 26 ans,il est éducateur dans une structure de réinsertion dans la proche banlieue. Des fois je flippe pour lui, car il se retrouve avec des gens pas très nets dans de drôles de situations. Mais lui ça le fait rire, il n'a aucune appréhension et gère parfaitement les choses.
21h31, mon téléphone sort et me sort de ma léthargie,
« - Salut Léo, ça va ?
-yep et toi, j'étais sur le point de m'endormir...
-Ah excuse moi, mais je viens à peine de finir de traiter une situation délicate.
-Ok et pour ce soir... il y a toujours quelque chose de prévu ?
-mais carrément oui, et il faut absolument que tu sois là !!!
-Ah bon, et pourquoi ??
-Ben parce que tu m'as manqué et que cette journée a été difficile.
-lol, moi aussi tu m 'as manqué. On se retrouve où et quand ?
-22h au bar habituel ?
-ok à toute. »
Antho et moi sommes vraiment complices et ça s’arrête là. Jamais rien de plus que notre amitié profonde, sauf une pelle ou deux, mais pour rire.
J'enfile un boxer, un jeans, un polo, une paire de chaussettes et mes sneakers préférées. Une touche de parfum pour parfaire le tableau.
21h56, oups j'ai pris mon temps. Heureusement, je n'habite pas trop loin. Je prends mon tel, mes clefs, mon pass vélib et je file.
Bien que je ne sois pas trop loin, je prends quand même un vélo. Ça m'évitera d'arriver en sueur au bar.
Pas loin du bar, à la station de vélos, j'entends déjà la musique. Cool, l'ambiance que j'aime.
Il y a beaucoup de monde et cherche Antho... une main de frôle les fesses, je me retourne et rien, je ne sais pas si c'est un geste opportun ou pas. D'un coup, Antho me prend dans ses bras et m'embrasse. Je sens qu'il a déjà un peu bu. Il a son sourire ravageur qui fait fondre tous les mecs. J'en suis jaloux, même si je n'ai pas de souci pour chopper un beaugosse.
« -Léo, je suis trop content que tu sois là.
-Moi aussi mon chéri. C'est moi où c'est blindé ce soir... ?
-J'en ai entendu un dire que c'était la fin des examens, ils doivent fêter ça.
-Cool, il y aura de quoi matter.
-Allez viens. »
Je le suis et on se retrouve à notre coin de bar habituel. Antho me raconte qu'il avait un cas particulier aujourd'hui avec des mecs qui lui prennent la tête et qui essayent de le faire chanter. Je m’inquiète et il me dit qu'il n'y a rien, que ce sont des cons. Bref, il me dit qu'on lui a filé une super pilule pour s'éclater. Clairement, je lui montre que je ne suis pas intéressé. Il m'explique que sa journée a été dure et qu'il a besoin de se détendre et qu'il voudrait que je sois dans le même délire que lui... il prend une pilule entre ses dents et me faire un sourire comme je les aime... je finis par faire timidement un oui de la tête.
Ni une, ni deux, une main puissante me saisit le cou et m’entraîne la tête vers la sienne. Il m'embrasse comme jamais et me fais avaler la pilule. Ensuite, il en reprend une autre et l'avale directement.
On boit, on mate, on commence à profiter de la soirée. Quelques mains baladeuses, et sur la petite scènes quelques mecs très peu vêtus commencent un show. Je commence à sentir les effets de la pilule. Dans un premier temps, cela me détend, mais très vite, mes idées deviennent floues.
Antho vient vers moi :
« -tu vas bien ?
-Pas terrible, j'ai la tête qui tourne.
-Viens on va en bas dans une cabine. On te passera un peu d'eau fraîche. »
Arrivé en bas, on rentre dans une petite cabine. Il m'assied sur la banquette et file me chercher un peu d'eau.
« -Repose toi un peu ici. Ne t'inquiètes pas, je referme derrière moi et reviens plus tard. J'ai pécho un petit mec et ne voudrais pas le perdre.
-Je marmonne un ok et me perds petit à petit dans un somme. »
BAM BAM BAM.
Ça cogne dans ma tête...
BAM BAM BAM. Soudainement, je sors de ma torpeur et me rends compte que c'est à la porte de ma cabine que ça cogne.
« -ouais rentre.
-désolé, on ferme, faut partir. »
5h39, mais putain j'ai passé toute la nuit dans la cabine, et Antho m'a planté.
Je regarde autour de moi, rien à signaler. Je vérifie mes affaires, idem. Mon téléphone, mes clefs, mon, pass vélib... ouf pas de vol. J’entrouvre la porte et je tombe nez à nez avec l'employé :
« -Ça va aller ?
-Heu ouais, désolé.
-Pas de souci (me lance t'il avec un œil coquin), vous avez besoin d'un taxi ?
-non non merci, je ne vais pas très loin, salut.
-bonne journée. »
Dehors, l'air frais me donne un bon coup de fouet. Je regarde mon tel et remarque un message d'Antho qui me demande si tout va bien. Putain, il se fout de moi !!! Il me refile une pilule pourrie, ma laisse en plan seul dans une cabine, se barre (sûrement avec une bombe) et après il me demande si ça va ? Je vais le laisser mariner un peu...
Je marche en direction de la maison et me fais happer par l'odeur d'une boulangerie. Je décide de prendre un pain aux raisins (une raisin-tine pour les sudistes, LOL).
J'arrive en bas de mon immeuble, mon les escaliers et me rends vite compte que quelque chose ne va pas. Ça me pince au niveau de l'entre jambe, j'ai l'impression qu'on vient de m'arracher un poil...
Je rentre vite, et vire mes chaussures, mon froc et mon boxer... mes couilles sont bloquées par un anneau métallique et ma queue est enfermée dans un boîtier sur lequel un petit éclair et trois leds verts brillent. J'essaie de tirer dessus pour libérer ma queue, mais rien n'y fait, merde ça fait mal.
Je constate une petite serrure et tente de la crocheter avec un trombone. Une décharge, pas très forte, m’électrise la bite et les couilles.
Je tombe sur mes genoux de dépit... je regarde sur internet. On m'a mis une cage de chasteté, avec impulsions électriques, gérée à distance. Ding Ding
6h25 sms d'un contact dénommé BOSS,
« c'est la première et la dernière fois que tu tentes de crocheter ou d'enlever ce bijou dont je t'ai fait cadeau. La prochaine fois, l'intensité électrique sera beaucoup moins agréable.
JE reviendrai vers toi prochainement pour te donner les directives.
Ne m’appelle pas, ne m'envoie pas de SMS et surtout ne t'avise pas de déconnecter ton téléphone.
Pense à brancher ta cage pour la recharger car si les leds deviennent rouges, tu risques de ne pas aimer. BOSS. »
Sans prévenir, sous l'excitation, le sang se met a affluer dans ma queue qui bien sûr ne peut pas gonfler à cause de la cage. Cela devient très oppressant.
Dans la panique, j'appelle mon pote, Antho ne me répond pas. Je lui envoie un message :
« Antho s'il te plais, j'ai un peu honte et je ne sais pas comment te le dire, mais cette nuit on m'a posé une cage de chasteté, et quelqu’un veut se servir de moi, j'ai besoin d'aide rappelle moi. »
6h41... ding ding, Antho me répond enfin !!!:
« Désolé mon ami, mais je n'ai pas eu le choix, c'est un deal !!! »
Si vous voulez la suite, n'hésitez pas à me le faire savoir.
Sasemex
sasemex@gmail.com
