Premier épisode
Chapitre-2
Depuis que j’ai visionné la vidéo de Yannick se faisant baiser par un autre, je n’ai plus vu mon partenaire de la même façon. On a fait l’amour lui et moi, de nombreuses fois, mais je n’ai pas lu sur son visage l’extase qu’il avait quand c’est Stefano qui enfonçait sa bite tout en lui.
Est-ce que quelque chose cloche en moi? Est-ce la taille de mon sexe qui ne lui convient plus? Qu’est-ce qu’elle a de spécial la bite de Stefano? Oui, elle paraît plus grosse, mais est-ce que la taille compte réellement ? Ça fait quoi de sentir la bite de Stefano en soi?
J’ai revisonné la videos a plusieurs reprise. Et toutes séances se terminent de la même manière, moi répandant mon sperme sur le sol. A peine fini que je relance la vidéo . Ma queue regonfle de plus belle et encore une fois je me masturbe, des fois au même rythme que les coups de hanche de Stefano et Yannick.
Cette vidéo, preuve irréfutable de l’infidélité de mon compagnon, m’obsédait. Elle hantait mes pensées et je devais y mettre un terme.
Je gare ma voiture devant l’immeuble où habite Stefano. J’ai eu l’adresse par le détective privé. Deuxième étage, porte 2H.
J’ai les mains moites. Je stresse. Je n’arrive pas à croire que je suis sur le point d’affronter l’homme avec qui mon amant me trompe. Je respire une grande bouffée d’air avant de frapper trois coups à la porte. Et dire que j’avais bu quelques verres de whisky au paravant pour booster mon courage.
Il ne prend pas longtemps pour m’ouvrir. Je le reconnais tout de suite. Stefano est encore plus beau que dans la video. Ses cheveux noirs descendent en cascade sur ses épaules. Sa moustache et sa barbe de trois jours le font paraître plus âgés qu’il ne l’est vraiment. Il porte une chemise ouverte sur une chemisette tâchée de … peinture ?
Stefano se fige en me voyant. M’a-t-il reconnu ? Sait-il qui je suis et pourquoi je suis là?
« Tu es … Ste-ste-stefa-fano ? »
Je n’arrive pas à croire qu’à ce moment crucial mon bégaiement est revenu. Était-ce le stress de confronter Stefano ou étais
-je subjugué par sa présence?
Un sourire se dessine sur son visage. Sans me dire un mot, il me prend par l’épaule m’invitant à entrer.
« Mesdames et messieurs, comme promis, voici la surprise que je vous réservais: un deuxième modèle »
Dans le salon (assez large) de Stefano se trouvait une quinzaine d’hommes et de femmes disposés en arc de cercle autour d’un autre homme posé nu sur une chaise. Tous étaient sur un tabouret et avec devant eux des chevalets. Mon détective avait il oublié de me dire que Stefano était dessinateur et que le jeudi il faisait cours dans son appartement ?
Il m’entraine vers le centre, près de l’homme qui posait déjà nu sur une chaise.
« Nous allons finir notre cours de ce soir par l’étude des expressions du désir et du plaisir …
Stefano et l’homme déjà nu sur la chaise s’attaquent à mes vêtements. Je ne comprends pas pourquoi je me laisse faire sans résister. Peut-être que je suis gêné de faire un scandale devant tout ce monde. Et avant même que je me rende compte me voici déjà nu devant une quinzaine de paires d’yeux qui me fixaient.
Stefano dicte les directives et je me retrouve assis en califourchon sur l’homme nu du salon qui me tient par la hanche. Je passe mes mains automatiquement autour de son cou.
« C’est ta première fois? » chuchote-t-il.
Je fais oui de la tête, ma gorge toujours serrée.
« Tu verras. Tu finiras par t’y habituer ».
M’y habituer? Comment expliquer a ce mec que de base je ne savais même pas que j’allais me retrouver tout nu coller à un mec que je ne connaissais même pas?
« Regardez comment les corps sont en symbiose! »
La voix de Stefano se fait entendre derrière mon dos. Je l’imagine faisant les cent pas, supervisant les croquis de ses élèves.
« Tiens lui par les fesses, Antoine ». « Caresse lui le corps ». « Mords lui le cou ». Antoine obéissait à tous les ordres lancés par le maître des lieux. Il ne se laissait pas intimider par les spectateurs.
Les doigts d’Antoine s’enfonçait bien dans ma chaire. Il en profita même pour me pétrir les fesses. Me faire toucher ainsi par un inconnu devant des spectateurs… c’était la première fois que je vivais une expérience pareille. C’était malaisant, mais excitant à la fois.
Antoine ne se gênait pas, ses caresses se faisant de plus en plus sensuel. Sa bouche se rapprocha de ma peau. Il me fit des petits bisous qui eurent pour effet de me faire frémir.
Chaque pression que faisait Antoine, créait une onde de plaisir qui me donnait la chaire de poule. Je finis par fermer les yeux et commençai à prendre plaisir. Mon sexe s’enfla et se frottait contre nos deux ventres répandant ma mouille sur nos peaux nues.
Antoine, lui non plus, n’était pas indifférent. Et je sentais depuis un moment son sexe bien dur frotter contre la raie de mes fesses. Et puisque j’étais assis en califourchon sur lui, son gland frottait dangereusement mon oeillet. Ses doigts se glissaient de plus en plus dans ma raie et les caresses à cet endroit étaient beaucoup plus fréquents. Stefano se rapprocha de nous et la prochaine chose que je sentis fut du lubrifiant contre mon trou.
Qu’est-ce qui se passe? Est-ce que ce que je pense va vraiment se passer? Ce n’est pas que je ne sois pas passif; Yannick me baise de temps à autres, mais je ne m’imaginais pas me faire prendre ainsi devant des inconnus. Et pourtant aussi gênante peut paraître la situation, j’ai besoin de sentir cette queue en moi.
Antoine s’empare à nouveau de mes lèvres avec une telle passion que j’oublie tout le monde autour. Ses caresses me conduisent vers d’autre sphère. Un doigt s’introduit en moi. Ce n’est pas Antoine. Ça doit être Stefano. Un deuxième le rejoint rapidement. Je pousse un cri de surprise qui est rapidement étouffé par les lèvres d’Antoine. Il ne faut pas beaucoup de temps pour que les doigts de Stefano coulissent assez bien dans mon conduit.
“Ah”. Et entre deux baisers, voila la belle bite d’Antoine qui me pénètre. Je la sens passer. Elle me distend la rondelle. J’ai le fion en feu tandis qu’elle poursuit sa progression en moi. Je m’accroche aux epaules d’Antoine. Antoine rapproche son bassin de mes fesses jusqu’a ce que je sente ses couilles poilues me chatouiller les fesses. Son bassin est completement collé au mien. Je le sens qui commence à se retirer mais il me la remet encore avec plus de force, ce qui me fait lacher un « Ah! » de sursaut. Antoine recommence son manège et chaque fois allait de plus en plus fort, de plus en plus vite.
Tout avait disparu autour de moi. Je n’étais plus dans cet atelier de peinture. J’étais comme transporter ailleurs où seul existait Antoine et sa queue en moi. Soudain, je me sentis soulevé. Antoine avait passer ses mains sous mes jambes. Est-il à ce point fort? Suis-je trop leger? Chaque coup de rein m’envoyait littéralement en l’air et la gravité se chargeait d’enfoncer à nouveau son chibre en moi.
Ma queue, lubrifié par nos sueurs, frottait contre nos deux torses. Je n’ai pas tenu longtemps avant de pousser un grand cri et de jouir. Des jets de spermes atterrirent sur son torse. Je sentis mon anus palpiter et resserrer son sexe. Ça a du lui faite jouir car Antoine lâcha un gémissement (plus viril que le mien). Je sentis ses jambes trembloter. Il se rassit sur la chaise et je m’affaissai sur lui. Torse contre torse. Ma tête sur son épaule.
Petit à petit je descendais de mon nuage. Petit à petit je reprenais mes esprits. La triste réalité que je vivais me rattrapa brusquement. Les apprentis peintres sur leur chevalet réapparurent. Et dans la foule, je vis le regard malicieux de Stéfano.
Je me levai en sursaut. Il y eu le son de la verge d’Antoine laissant mon anus. Je me pressai de ramasser mes vêtements. Le sperme d’Antoine dégoulinant le long de ma cuisse gauche. J’enfilai mon slip, mon pantalon et je fuis décidé de me rhabiller dans le couloir. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus dans cet appart.
Je ne suis pas rentré tout de suite. Il fallait que j’aille me vider la tête aux bistrots du coin. Je rentrai finalement en fin d’après midi. Je retrouve Yanick dans le salon en train de rire absorbé par son téléphone. Il me fit la bise quand il m’aperçut. Je jetai un regard furtif à ce qu’il y voyait. C’était une vidéo où l’on voyait des apprentis peintres peindre deux hommes nus …
Dej407
dej407@yahoo.com
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