Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre-50 | Deuxième journée de travail, deuxième désagrément
.
Pas de réveil du Comte le lendemain. On ne l'a vu qu'un peu avant midi, pour voir l'avancée des travaux et poser quelques questions, sans s'empêcher encore de donner des conseils. Mais il est resté près de moi pendant que je lui expliquais ce qu'on allait faire cet après-midi.
Ses gestes déplacés ont recommencé, me toucher les mains, l'épaule, remontant vers mon cou, voyant que je râlais en le regardant fixement, cet andouille me passe la main dans le dos se dirigeant manifestement sur mon cul.
J'ai tourné la tête le fixant de mon regard "agréable" :
-l'autre joue de monsieur le Comte est jalouse ? j'ai juste demandé d'un ton sec.
Aurélien qui approchait m'a entendu, et n'a pu s'empêcher de rire, de son bon rire éclatant, vexant le Comte qui tourne les talons et disparait.
-il a de la chance, toi tu préviens dit Aurélien en riant.
-on va manger les gars ? c'est l'heure.
Il avait beau faire du soleil, c'était la semaine des Saints de Glaces alors ça caillait quand même!
On s'est retrouvé à table avec tout le monde, sauf les patrons qui "mangeaient encore dans leur salon". C'était bien plus détendu quand le Comte n'était pas là.
J'ai bien vu que Florian me regardait à la dérobée et quand nos regards se croisaient, il baissait les yeux.
Au moment de retourner au boulot, j'ai dit à Aurélien que je voulais parler en tête à tête avec Florian, que je lui raconterais plus tard.
Florian avait commencé de débarrasser la table avec les autres, quand je suis venu près de lui, le prenant doucement par un bras :
-je voudrais te parler Florian, mais en tête à tête s'il te plait.
-de quoi ? demande t-il en rougissant.
-j'ai dit en tête à tête Florian, on peut aller où pour être sûr de ne pas être dérangé par tes patrons ?
-suivez moi dit il d'un seul coup l'air décidé.
On s'est retrouvé au sous-sol, dans une sorte de laverie.
On était face à face et j'avoue que je ne savais pas trop par quoi commencer.
-hier midi quand on a parlé des mains baladeuses du Comte tout le monde a hoché la tête et j'ai bien senti que t'allais dire quelque chose d'autre mais ta femme t'a regardé. Je sais bien que cela ne me regarde pas, mais j'aimerais savoir ce qui se passe exactement avec le Comte.
-Pourquoi ? me demande t-il en me fixant droit dans les yeux.
Alors je prends une grande inspiration et je lui raconte ce que maître… m'a raconté à son sujet et celui de sa femme, qu'il vous avait trouvé triste et surtout apeuré quand le Comte parlait. Je lui fais part de ce qu'il m'a demandé et dit les concernant.
Il a des larmes dans les yeux Florian, ses mains tremblent.
-j'ai honte tu sais, honte pour moi et surtout pour ma femme.
-qu'est ce qu'il vous fait ?
-tu peux dire nous font, car elle je crois qu'elle est pire! Elle adore nous humilier et je ne parle pas que de moi, on y est tous passé, mais nous sommes les derniers arrivés alors on est tout neuf comme dit monsieur le Comte!
Je voyais bien qu'il avait envie de raconter, mais il hésitait car il devait avoir honte de me dire ce qui c'était passé avec le Comte.
-tu sais, je suis gay alors ce qui peut se passer entre mecs, je connais.
-Aurélien aussi ?
-oui dis je.
-Je suis obligé de sucer le Comte devant ma femme et la Comtesse, puis elle se fait lécher par ma femme, le Comte nous baise tous les deux et ils nous regardent faire l'amour. On ne doit pas fermer notre porte de chambre, car ils viennent quand ils en ont envie!
-mais pourquoi vous ne partez pas ?
-on ne sera jamais repris dans une autre maison si on n'a pas une lettre de monsieur le Comte!
Putain! mais on est revenu au Moyen âge!
-Et tous ceux qui travaillent ici…
-oui dit il, on en parle pas trop, mais certains me l'ont dit comme Julien par exemple et j'ai entendu madame la Comtesse dire à son mari que ça serait bien que je baise Julien dans leur chambre! Alors on s'attend à tout.
J'étais abasourdi complètement.
-tu vas faire quoi ? Parce que j'ai pas tellement envie de déposer plainte pour aller dans un Tribunal!
-en parler à maître… comme il me l'a demandé et je te dirais ce qu'il envisage de faire, car d'après ce que j'ai compris il est prêt à vous aider!
-c'est un ami de monsieur le Comte dit il en hochant la tête.
-oui mais avec des guillemets m'a t-il dit, et sinon je ne vois pas pourquoi il m'aurait parlé de ça! Mais je vais l'appeler et lui raconter! Bon faut que je retourne au boulot et toi aussi Florian, on se voit ce soir!
-monsieur le Comte mange avec nous et passe la soirée avec vous ce soir, c'est ce qu'il nous a annoncé!
-et la Comtesse ?
-c'est Julien qui s'en occupe ce soir!
J'ai retrouvé Aurélien, j'avais la tête dans mes pensées et ma tête des mauvais jours a t-il dit.
-qu'est ce que t'as appris Fabrice ?
Je lui raconte vite fait ce que je viens d'apprendre, comme moi il est sidéré complètement, mais on ne peut continuer de parler car le Comte arrive, toujours aussi arrogant.
Il ne nous a pas quitté de l'après-midi.
Ce n'est qu'arrivé dans notre chambre, en attendant que les autres se douchent que j'ai appelé Hafid.
-ben c'est pas ton heure le solognot! je te manque tant que ça ?
-ah ah non quand même pas, mais tu te souviens du Comte dont ton patron m'a parlé?
-oh oui ! Tu as du nouveau ?
-oui, et je lui raconte ce que j'ai appris.
Il écoute sans poser de question.
-je suis encore au bureau, je vais lui en parler de suite et il va te rappeler bouge pas!
Effectivement même pas 5 minutes après le grand Maître me rappelait et j'ai recommencé mon histoire pour la 3ème fois de l'après-midi, en donnant tous les détails que j'avais pu avoir.
-ils veulent quoi ?
-partir, mais il leur faut une lettre de recommandations du Comte pour trouver une nouvelle place!
-ça on peut y arriver, mais vous m'avez bien dit que la plainte au pénal n'était pas envisageable ?
-oui pas de plainte a t-il dit.
-mais au civil ?
Mon année de droit essayait de revenir…
-euh j'en sais rien maître.
-bon faut que je les vois, tachez de savoir quel jour ils sont libres et je viendrais dans la ville d'à côté pour les rencontrer. Merci Fabrice d'avoir fait tout ça, je peux vous garantir que la fortune du Comte et de la Comtesse va fondre dans pas longtemps! A bientôt.
J'ai rappelé Hafid pour en savoir plus.
-oui au civil c'est plus simple, il va demander au Comte des dédommagements sous peine de déposer plainte au pénal avec toute la publicité qui va avec, donc sa réputation sera foutue alors qu'au civil seuls les intéressés sont au courant, personne ne s'intéresse aux procès civils dans les tribunaux Fabrice, mais ça paye énormément et j'ai toute confiance en mon patron pour faire comprendre au Comte où se trouve son intérêt entre le civil et le pénal!
Quand j'ai eu raccroché, j'ai appelé Izmir pour lui donner des nouvelles et lui raconter également. Savez vous ce qu'il m'a dit :
-eh bien avec ton enquête, t'as pas le temps de baiser ton ex amant alors ?
-euh j'ai répondu en éclatant de rire.
-même Mistigri fait la tête car tu n'es pas là dit Izmir.
-on rentre demain soir mon petit chéri, alors soit prêt pour ton homme, je vais être en pleine forme tu verras!
-pourvu que mon cul ne se referme pas! dit il en riant.
-fait des bises à Mistigri et dis lui que je reviens demain soir mon voyou adoré.
-je t'aime toujours mon chéri.
-j'espère bien parce que moi aussi!
On a encore passé une soirée triste entre le repas et le café avec le Comte, je n'avais, comme les autres, qu'une hâte c'est de me coucher.
J'avais dit à Florian qu'on parlerait demain. Il avait le sourire alors que son collègue Julien faisait la tête quand il a monté le dîner à la Comtesse. On ne l'a pas revu.
J'avais bien sûr Aurélien dans mes bras, mais on avait changé de lit!
-t'as appelé ton chéri ? j'ai demandé.
-oui et j'ai entendu que tu appelais aussi le tien et tu as dit que demain soir tu allais être en pleine forme, alors on fait rien pour notre dernier soir ensemble ?
Il faisait la moue en disant cela, mais ses yeux resplendissaient.
-on peut faire un gros câlin dis je en haussant les épaules.
-oui un câlin c'est pas pécher! Sinon faudra aller te confesser Fabrice.
Il rigole en se jetant sur moi, sa jambe ouvre les miennes, sa main s'empare de ma queue et commence à la branler lentement en la serrant bien.
-en fin de compte c'est une queue en main que tu veux, le mec qui la porte pfft!
-c'est pas de ma faute si j'aime les queues comme la tienne, je me souviens comment elle est, son goût tout ce qu'il faut, si bien que je pourrais la dessiner si tu veux.
-pourquoi dessiner puisque j'ai l'originale…
-on se fait une petite pipe ensemble en goûtant nos jus pour la dernière fois ?
Sans attendre ma réponse il était déjà en position et sa belle petite queue, bien raide, bien droite, dure comme l'acier, j'ai fini de la décalotter, voir le beau gland bien dessiné apparaître, le méat ouvert avec la mouille qui commençait à perler. J'ai suivi du doigt la grosse veine bleu qui venait se perdre au gland.
On s'est avalé la queue ensemble, les mêmes gestes, les mêmes coups de langue, quand j'aspirais, il le faisait, quand j'ai été chercher son petit trou, il a soulevé sa jambe pour faciliter l'introduction mais il l'a pas osé me le faire, juste prendre mes couilles dans sa main.
On s'est appliqué pour se faire jouir et recueillir ce bon nectar.
Comme toi Izmir, il est revenu dans mes bras pour me faire des bisous mais il ne m'a pas dit "je t'aime", juste que j'étais "le mec qu'il adorait le plus après Manuel".
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
Histoires de l'auteur :