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Chapitre-44 | Encore des surprises.
Avec la forêt on était à l'abri du vent et la terrasse en plein soleil. Quand j'ai dit qu'on pouvait manger dehors ils étaient d'accord.
J'ai commencé à faire réchauffer le poulet et les patates sautées, y'en avait pour un régiment et Izmir avec les jeunes ont mis la table.
Ce n'est qu'installés que la parole leur est revenue.
-ah mais vous n'êtes pas devenus muets! je me suis demandé! dis je en riant.
-j'ai jamais vu un endroit pareil dit Karim, mais on dort là ce soir ?
-oui au milieu des animaux sauvages, alors faudra pas sortir pisser dans la nuit!
-c'est quoi comme animaux sauvages ? demande Ouali.
-des lions surtout dit Izmir en éclatant de rire, non mais il y a des sangliers, des biches, des cerfs qui viennent aux alentours manger et quand on vient tous les deux on en voit souvent le matin quand on déjeune là, ils viennent en lisière de forêt et nous regardent.
Ah la forme était revenue et les questions avec.
Il ne restait pas grand chose du poulet ni des patates et la tarte aux fraises ne pourra pas revenir sur la table ce soir!
-on va faire le tour de l'étang, vous êtes prêts les gars!
Il faut presque deux heures pour en faire le tour, heureusement qu'il y a pas mal d'ombre car le soleil tapait dur. On a vu des hérons, des canards, des cailles s'envoler devant les yeux ronds de nos invités et de leurs questions.
Je tenais Izmir par la main, mais j'ai vite été dépossédé par Ouali qui a pris sa place en me faisant son plus beau sourire, pendant que Karim prenait celle d'Izmir.
-nos frères sont venus ici ? demande Ouali.
-non c'était pas la saison quand ils sont venus et je n'y ai pas pensé en plus.
-alors c'est pas là la forêt magique ? demande t-il avec son petit sourire coquin.
-là c'est pas vos frères qui vous en ont parlé! dis je en rigolant.
-non mais on a entendu l'autre fois quand tu racontais!
-mais vous écoutez encore aux portes à votre âge ?
-c'est comme ça qu'on apprend plein de choses dit Ouali en riant également. Mais alors c'est où cette forêt magique ? et qu'est ce qu'elle a de magique ?
-tu demanderas à tonton Mehdi!
-oh il va nous raconter que des bêtises pour nous faire rire! On les verra Justin et Mehdi ?
-oui ils viennent manger avec nous dimanche midi à la maison.
-pourquoi il est pas venu avec nous ?
-parce qu'il connait pas l'endroit!
Il m'a regardé étonné et la voix d'Izmir s'est fait entendre :
-c'est pas Mehdi le plus voyou des deux copains d'enfance, c'est celui que tu tiens par la main!
Ouali me regarde et je vois bien qu'il ne comprend rien.
-tu sais j'adore Mehdi, mais je l'adore encore plus quand il râle et j'aime le faire râler. Tous les ans avec Izmir on vient passer une semaine ici, on se baigne dans l'étang, on fait les fainéants enfin surtout ma marmotte. Alors tous les ans Mehdi râle car il ne sait pas où l'on est, et je sais que cela l'agace mais moi ça m'amuse!
-ce qu'il ne dit pas mon chéri, dit Izmir, c'est que Justin et moi nous les avons piégés les vieux potes, sans qu'ils s'en rendent compte!
-rho mais alors vous tous des coquins si je comprends bien, mais vous avez fait quoi ?
-moi je savais qu'on venait ici, alors je l'ai dit à Justin qui a concocté une semaine avec Mehdi en lui disant de ne pas en parler à Fabrice, bon il a peiné mais il a tenu bon et nous on en a profité pour leur demander de se pacser, et comme ils nous aiment quand même, ils ont dit oui, mais on n'a pas tout dit, car on avait prévu la date et tout ce qu'il fallait et quand ils l'ont su, fallait voir leurs têtes, enfin surtout celle de Mehdi. Voilà comment on s'est pacsé tous les 4 le même jour!
-ben on s'ennuie pas dans votre coin! dit Ouali en éclatant de rire.
On avait fini de faire le tour de l'étang sous le soleil et on arrivait dans le coin où Izmir et moi on se baignait. Là j'avais des doutes, car même s'il faisait chaud, l'eau devait quand même être fraîche. Mais j'ai tenté le coup, sans rire :
-bon qui vient se baigner?
-mais on a pas de maillots Fabrice dit Karim.
-tu sais on peut faire du nudisme ici, c'est le désert!
Je commence à me déshabiller. Je les vois hésiter puis se décider et comme des timides ils n'osent pas se mettre nus. J'enlève mon boxer et je m'approche de l'étang pour toucher l'eau!
Et bien sûr que font ils ces nigauds de parisiens, ils se mettent nus comme Izmir d'ailleurs et j'en ai un de chaque côté qui vient faire comme moi toucher l'eau. Au moment où ils se penchent mes mains n'ont qu'à les pousser pour qu'ils tombent dans l'étang!
C'est saisissant à cette saison, ils criaient, hurlaient et je voyais bien qu'ils rigolaient en même temps.
-Izmir tu viens ?
J'ai plongé pour les rejoindre et j'ai pu constater que l'eau était bien fraîche, il fallait rester au soleil!
Mais on n'a pas eu froid car les deux voyous se sont jetés sur moi et ce fût une méli-mélo de corps, coincé entre eux deux, je me laissais faire surtout en sentant ces corps se coller au mien, les mains me tripoter sans façon, sans gêne surtout et j'ai vu qu'Izmir lui, faisait des photos!
Un coup que l'on est dans l'eau, ça va un peu mieux. On a nagé jusqu'à la petite île au milieu de l'étang mais j'avais oublié de leur dire qu'il y avait pas mal de poissons dans cet étang et quand ils ont senti des "trucs" leurs frôler les jambes, ils ont changé de couleurs les rebeux!
-c'est rien que des poissons, ils sont surpris de voir des zobs de rebeux c'est tout!
Ils rigolaient mais je les sentais pas tranquille.
Izmir avait disparu mais je l'ai vu revenir avec des serviettes. Il pense à tout mon chéri qui s'était rhabillé.
On est sorti de l'eau pour s'emmitoufler dans les grandes serviettes et rentrer à la maison.
-à la douche les jeunes, sinon vous allez sentir le poisson amoureux!
Le soir on a dîné encore dehors, mais plus rapidement car la fraîcheur tombait rapidement et j'ai fait du feu dans le cheminée pour finir la soirée, après avoir avalé la tarte aux pommes!
-on n'a pas vu d'animaux sauvages dit Karim.
-maintenant il fait nuit tu verras rien, il ne faudra pas vous lever tard demain matin pour en voir sûrement.
On était assis tous les quatre devant la cheminée, j'avais Ouali entre les jambes dos collé à mon torse et il me tenait les mains, comme Karim faisait à Izmir.
Heureusement qu'il ne bougeait pas trop car je sentais ma queue commencer à faire des siennes, d'autant qu'il n'arrêtait pas de me faire des bisous!
Ils continuaient à poser des questions, nous faire raconter notre vie à la campagne, nos amis, tout ce que l'on faisait et je voyais les yeux de Karim émerveillé d'écouter tout ce que l'on racontait.
C'est eux qui ont décidé d'aller se coucher, puisqu'ils voulaient se lever pas trop tard!
Ils se sont renfermés dans la chambre et ce fût le silence.
Nous on est allé dans l'autre chambre, on était à peine allongé, Izmir se calait contre moi en disant :
-t'as eu une bonne idée de les amener ici!
La porte de la chambre s'est ouverte et nos deux énergumènes sont entrés, sourires coquins aux lèvres, nus comme des vers et c'est Karim qui a dit :
-ah vous aimez nous faire des surprises et bien nous aussi, on a décidé qu'on dormait tous les quatre ensemble ce soir!
-mais c'est pas une tenue pour entrer dans la chambre de pacsés ça ! dis je en restant sérieux.
Les voyous tirent sur le drap et couverture pour bien sûr constater que l'on est nus également.
-on voulait juste être à égalité dit Ouali en éclatant de rire et en même temps se jette sur moi tombant dans mes bras, pendant que Karim tombent dans ceux d'Izmir.
Ils avaient dû concocter leur scénario les jeunes rebeux. Il nous faisait toujours la même chose en même temps.
Cela a commencé par des caresses et de "vrais bisous" cette fois, des baisers de mecs qui aiment les mecs et je savais bien que Ouali ne se forçait pas avec moi! J'étais coincé et je ne pouvais que "subir" en caressant ce jeune corps qui s'offrait. Puis ses lèvres sont descendues sur mon corps, me suçant les tétons et descendre rapidement sur ma queue! Sentir sa main chaude et douce s'en emparer, la décalotter complètement, l'observer avec envie ce voyou et la lécher comme s'il léchait une boule de glace avant de l'avaler jusqu'à pleurer, tousser, cracher dessus.
J'ai regarder Izmir qui les yeux fermés "subissait" le même traitement. J'ai pris sa main la serrant dans la mienne, il a tourné la tête et on s'est sourit comme des mecs heureux!
J'ai eu droit à un léchage des couilles en règle, inondées de salive, gobées une par une et les deux, ses mains me caressaient partout.
Les lèvres sont descendues sur mes cuisses, mes jambes pour arriver aux pieds qu'il s'est mis à me lécher.
Karim faisait la même chose à Izmir.
Ils se sont retournés amenant leurs petits culs devant nous et c'est Karim qui a dit :
-Préparez nous le cul si vous voulez les visiter!
Pendant qu'ils léchaient, suçaient nos orteils on s'est occupé de leur cul. Il s'ouvrait bien celui de Ouali et j'ai adoré le lécher, le forer avec la pointe de ma langue, l'entendre commencer à couiner comme Hafid le fait.
Il a rapproché son cul en l'ouvrant, il avait lâché mes pieds et couinait en continue depuis que je l'avais investi de deux doigts.
Karim plus discret ne poussait que de petits cris sur l'avancée d'Izmir.
Les deux chéris se sont mis face à face pour s'embrasser et dire :
-maintenant c'est à vous les gars!
Les couinements de Ouali ont repris quand mon gland a ouvert le sphincter résistant et il a hurlé pratiquement en même temps que Karim. Le tunisien semblait apprécier la bite turc!
Quel plaisir d'entendre les couinements de Ouali, cela me rappelait tant de souvenirs avec son frère Hafid.
On a joui avec Izmir en se regardant tout sourire, et laissant nos queues dans les jeunes rebeux, on les a fait se redresser face à face, Karim me voyait branler son mec, ses yeux ne quittaient pas ma main qui s'agitait, comme Ouali devait le faire également sur la sienne.
Ils ont joui ensemble et leur jus s'est écrasé sur leurs corps. Je voyais le jus de Ouali couler sur le torse de Karim.
On les a laissé s'embrasser, avant de sortir de leur cul pour les faire allonger et les lécher en leur offrant à chacun le jus de leur chéri.
On a eu droit à plein de gros bisous où les langues se sont mélangées avec plaisir.
Et ces voyous ont échangé leur partenaire. J'ai donc eu le beau Karim souriant dans mes bras, m'écrasant de tout son long :
-j'suis plus lourd que Ouali dit il en riant.
-mais t'as d'aussi belles fesses que lui! dis je en lui mettant une petite claque dessus.
-monsieur Fabrice aime bien les fesses on dirait!
-j'aime tout monsieur Karim chez un beau garçon!
-et je suis à ton goût ?
-faudrait être très difficile! Mais qui a eu cette idée de vous deux ?
-c'est moi, j'voulais être dans tes bras, Ouali n'arrête pas de me dire que t'es un mec formidable!
-t'es pas jaloux quand même ?
-un peu si dit Ouali en riant.
-alors profite de moi Karim, tu veux quoi de moi ?
-tu ferais tout ce que je te demande ?
Ses yeux me fixaient, plus vicieux tu meurs!
-tout je sais pas Karim.
Il se penche à mon oreille et dit :
-j'veux que tu me niques comme t'as fait à Ouali, comme ça on sera à égalité! Et de toute façon je sens bien que tu bandes encore, alors tu peux pas dormir comme ça!
Il embrasse bien Karim, peut-être mieux que Ouali, plus sensuel, plus doux mais aussi vorace. Quand il m'a sucé j'ai aimé sa bouche, sa langue et mettre ma langue dans le petit cul qu'Izmir venait de baiser, ça j'adorais encore plus et le baiser comme il le voulait, être dans le jus de mon chéri qui me souriait car il devait penser la même chose en baisant Ouali qui était reparti dans ses couinements.
On a joui encore une fois et pour faire jouir les jeunes on les a sucé en les faisant patienter le plus longtemps possible, s'arrêtant quand les beaux zobs palpitaient d'envie et reprenant pour entendre Karim grogner, râler et Ouali reprendre ses couinements avant de nous inonder les gorges tous les deux en même temps.
Ils sont restés un petit moment dans nos bras, caresses et bisous et ont filé dans leur chambre en disant :
-pourvu qu'on se réveille pour voir les bêtes sauvages!
On les a entendu rire en se recouchant.
Izmir est venu me faire un bisou.
-alors mon chéri est heureux ?
Je l'ai regardé soupçonneux :
-oh toi maintenant que j'y pense et vu ta réaction, tu étais au courant qu'il allait se passer ça!
Il rigole. Je lui serre le cou :
-avoue voyou de turc.
-oui ils m'ont demandé s'ils pouvaient venir dans la chambre pour nous souhaiter bonne nuit en nous faisant une surprise!
-et t'as dit oui!
-bah je savais bien qu'en les amenant ici c'était ce à quoi tu avais pensé voyou de solognot!
-moi ? mais quelle horreur! je n'ai jamais pensé à ça…
Il rigole en se serrant contre moi.
-dort si tu veux voir les bêtes sauvages demain matin.
-dit la marmotte! bonne nuit mon petit chéri adoré!
-bonne nuit mon amour.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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