Même si j’apprécie les lieux dédiés aux rencontres entre hommes, j’avoue aimer aussi la drague en pleine nature avec cette part d’inconnu qui peut pimenter un contact dans ces endroits isolés. Jeune trentenaire au corps fin et épilé j’ai beaucoup d’imagination quant aux façons de goûter au plaisir et d’innover pour y parvenir. Je n’ai pas de tabou et j’aime tout, tant que l’hygiène et l’usage de préservatif pour pénétrer se révèlent présents.
Quand il fait beau comme en cette fin d’été j’aime partir en forêt avec ma connaissance des endroits où je risque de croiser des habitués de la drague gay. Pas question de risquer de choquer des familles venues profiter d’instants de nature. Je connais les forêts idéales. Celles où se promènent les papys avec leurs chiens, les hommes en chaleur ou les voyeurs.
Il y a près de chez moi l’un de ces merveilleux coins de nature préservée et plus ou moins isolée. Accessible à pied ou en vélo. Ce matin, le soleil est de la partie, il fait déjà chaud pour ce début de septembre. Et si… ? Oui, et si je me rendais en forêt pour un bon bol d’air. La mer attendra un autre jour pour un séjour sur la plage naturiste. Une douche, un short sans slip, un t-shirt et mes chaussures de sport et hop, en route. Avec dans ma poche, un sachet de gel et des préservatifs bien sûr. Ma respiration s’emballe quand j’entre dans la forêt par ce chemin connu des initiés. La pénombre me recouvre après quelques centaines de mètres, les arbres forment une canopée dense et créent des ombres parfois surprenantes. Seul, du moins je le crois, je me dénude complètement. Mes vêtements sont glissés dans mon petit sac à dos. Sentir l’air humide sur ma peau, le pied. Comme Adam, me voici nu au cœur d’un Eden accessible. Une clairière se présente sur ma gauche. Petite et bien éclairée, avec une souche qui semble m’attendre. Je me dirige vers elle alors que des bruits de craquement se font entendre encore assez lointains. Un animal ? Ou un promeneur ? Qu’importe, il est temps que je joue mon numéro. La souche est recouverte de mousse, comme un matelas soyeux. Je me couche dessus à cheval, mes jambes pendantes de chaque côté, ma croupe offerte au soleil… et à quelques insectes qui viennent butiner mon petit trou. Je suis bien, avec le soleil qui me réchauffe le dos et mon petit cul. Je sursaute.
Les bruits de craquements se rapprochent et je vois une silhouette voutée se rapprocher. Un homme, qui me fixe de loin, sans doute surpris de voir mon corps nu offert comme une offrande. Il presse le pas, désireux sans doute de profiter du spectacle. Il n’est plus qu’à quelques pas. Il ne dit rien mais tourne autour de moi pour admirer mon corps nu avant de rester derrière mois et mater, je le devine, ma croupe ouverte et mon petit œillet découvert. Une main se pose sur moi, me palpe les fesses, glisse sous le ventre pour me serrer la verge. Puis l’homme recule. Je le vois se dénuder lui aussi. Un corps massif, recouvert de poils entre gris et blanc et un sexe épais déjà dressé. Il s’approche devant moi et me tend son membre humide. « Suce-le petite salope » me dit-il. Je n’ose refuser et je l’engloutis au maximum. Il est chaud, et ma langue joue avec son gland. Lui me caresse le dos jusqu’à mon petit cul, ma fierté possédée par des dizaines d’amants depuis mon dépucelage. D’un geste, il se dégage et son sexe en érection, humide, il passe derrière moi. Un doigt passé dans sa bouche est introduit dans mon anus pour le dilater. Je bande, je gémis et je réclame son sexe. Le voilà, avec le gland glissé puis toute la queue d’un coup. Me voilà empalé par ce vieux monsieur qui prend son pied avec mon corps. Ses mains me serrent les tétons, douloureusement. Je ne suis plus qu’une poupée entre ses mains. Il me fesse tout en me labourant. Je sens les parois de mon anus ouvertes au maximum. Et puis ce jet de foutre qui vient frapper le fond de mon cul. Une sacrée dose. Il avait faim comme pas deux. Il se retire d’un geste et le foutre s’écoule de ce trou dilaté. Coule entre mes cuisses. Je ne bouge pas et je sens des fourmis arriver sur moi, attirées par le côté sucré du sperme écoulé. Lui fait quelques pas et coupe des tiges d’orties. Il revient et les frotte entre mes fesses, sur mon petit trou. La sensation de brûlure est forte mais j’aime cela. « Tourne toi sur le dos » m’ordonne-t-il. Je m’exécute, jambes écartées. Avec deux doigts, il me décalotte mon gros gland, mis à vif. Et rebelotte, il frotte les orties sur cette partie ultra sensible. Je hurle mais autant de douleur que de plaisir. Mes bourses, mon sexe brûlent. Je sais que cela va durer des heures avec les orties. Lui me regarde et sourit en me voyant grimacer. Nu, son sexe encore juteux pendant sur ses grosses couilles poilues. « Tu as été formidable tu sais. Et ton corps ferait bander n’importe qui » me dit-il en se rhabillant.
Gluant de son foutre et mes parties intimes rougies par la relation et l’épisode des orties, je n’ai pas fière allure tandis que je le vois s’éloigner. Avant de rentrer, je pense faire un détour par le petit étang niché au cœur de la forêt. Un peu de trempette me permettra de me débarrasser de cette odeur et de ce sperme qui s’accrochent à ma peau.
Arrivé à l’étang, personne. Ouf. Je rentre dans l’eau, fraîche et agréable à la fois. Je nage, je me détends. Et puis, comme le jour commence à baisser en ce début septembre, je sors de l’eau pour reprendre le chemin inverse. Mais non, je n’y crois pas ! Le vieux Gustave m’attend près de mon sac à dos. Il m’a maté dans l’eau et mon corps nu lui donne envie à la façon de me mater en se frottant la bosse de son pantalon. Un vieux célibataire qui a peu de partenaires, comment ne pas lui donner l’occasion de se vider ? J’en serai quitte pour un nouveau bain.
Colinot
philoebeddoe@tutanota.com
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