Premier épisode
Chapitre-2
Toujours excité par ma première visite de ce home à propos duquel tant de rumeurs circulaient, il faut que j’en parle à Alexis, un ami et confident. Comme moi il apprécie le sexe avec les hommes plus âgés que nous. Chez lui, de retour de mon expédition, je suis en peignoir, après avoir pris une douche bien chaude pour me nettoyer de la sueur aussi bien provoquée par l’exercice physique que la peur créée par l’entité sodomite. Après avoir ri de mon récit, Alexis n’a pu que me croire après avoir vu mon œillet. Rougi par l’épaisseur du sexe de l’entité et le froid. Et les traces de doigts imprimées dans mes fesses ont achevé de le convaincre. « Et si l’on retournait sur place ce soir ? Cela m’excite aussi » me dit Alexis, à poil lui aussi, comme il aime évoluer chez lui. Si je suis brun, lui est blond avec un corps que n’aurait pas renié Raphaël. Fin comme moi, un peu plus musclé, avec une fine toison pubienne. « Suce-moi pour me donner du courage. » Je m’exécute, à genoux devant lui. Son sexe est doux, sucré. J’adore sucer son prépuce puis son gland. D’un jet, il jouis dans ma bouche. Je conserve son foutre et je l’embrasse sur la bouche, pour le partager avec lui. Mon peignoir glisse et nu je me mets en levrette. Pour lui montrer comment la chose est entrée en moi. « Bon, préparons-nous et on y va. » J’approuve et je m’habille. Habillés de noir tous les deux, nous avons négligé slips ou strings, pour gagner du temps.
Après une vingtaine de minutes de voiture, nous arrivons dans le coin. Le home est là, toujours aussi sinistre dans son cocon végétal. Personne dans les environs comme pour ma première visite. Je retrouve le passage dans le grillage et la porte défoncée par d’anciens visiteurs. Derrière moi, Alexis me suis et frissonne de peur ou de froid. Avec ma lampe de poche je retrouve les couloirs déjà visités. Des bruits nous font sursauter dans ce grand bâtiment vide. Soudain, des pas se font entendre assez loin, avec l’impression de se rapprocher. « Viens, voilà la chambre où cela s’est passé. Le lit est là, dans le coin. Déshabille-toi pour voir si tu l’excites aussi ». Pour inciter Alexis, je me déshabille aussi. Nous sommes nus, couchés sur le ventre, jambes écartées, nos corps offerts. Les pas hésitants s’approchent , comme si la personne était entrée dans la pièce. « C’est vous ? Je suis revenu avec un ami qui désire faire votre connaissance. Il aime la bite lui aussi ». Je ne sais pas pourquoi je crie ces mots. « Oui, me revoici, pour profiter de ton corps superbe et offert. Ton ami, je le laisserai à un autre ami qui nous rejoindra peut-être » dit la voix grave. Celle d’un homme âgé. Et à nouveau je sens un vent froid sur moi, comme des mains glacées glissées le long de mon corps jusqu’à ma croupe, ouverte au maximum. Alexis, nu, s’est relevé et observe la scène de près, incrédule. L’entité s’est couchée sur moi et son phallus me pénètre une fois encore. Alexis voit alors mon œillet s’ouvrir mais ne voit rien entrer. J’ai mal mais je prends plaisir à me faire prendre par cette entité qui a été un humain autrefois. L’un de ces vieux pervers qui aiment me mettre dans leurs lits.
L’entité se retire alors et réclame Alexis. Mon pote se met en levrette. Il hurle quand le sexe froid entre. Par surprise et non par refus. Le froid est intense dans son petit anus serré. Au hasard j’essaie de toucher l’entité et de trouver son sexe et ses bourses. Son corps est froid mais je sens tout, y compris ses poils entre les fesses. Je trouve son anus et par défi je l’encule à son tour. Drôle d’impression de faire l’amour à un homme d’un autre monde. La scène est agréable mais soudain, je me fige, la peur m’envahit. D’autres pas se font entendre dans le couloir. Comme si d’autres êtres s’approchaient vers nous. Aucune porte ou fenêtre ne nous permettent Alexis et moi de fuir. L’entité retient Alexis. Nous sommes nus tous les deux. Comment allons-nous pouvoir s’enfuir ? Et si ?
Colinot
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